Qui achète sur l’île de Ré aujourd’hui ?

En quelques années, le marché immobilier de l’île de Ré a vu s’opérer une transition de l’achat « coup de cœur » à l’achat « valeur refuge », un achat réfléchi, la garantie d’un placement financier sécurisé. Mais qui achète aujourd’hui sur l’île de Ré ? Nous avons tenté de dresser le profil type (si toutefois il y en a un) de l’acheteur sur l’île de Ré.

 

Son profil

Chef d’entreprise, cadre supérieur ou jeune retraité, notre acheteur a environ 50 ans. Il est père de famille. Il est principalement Français.

La clientèle de l’île de Ré reste, en effet, majoritairement française et, pour la moitié, parisienne. Une clientèle étrangère, issue de l’Europe du Nord, continue néanmoins de s’intéresser à l’île de Ré.

Son budget

Le budget moyen de l’acheteur sur l’île de Ré est d’environ 500.000€ acte en mains.

Son projet

L’acheteur type a, très fréquemment, un projet de résidence secondaire, partagé entre l’idée d’un investissement locatif et son envie de faire profiter ses enfants et/ou petits-enfants des plaisirs de Ré.

L’achat d’une résidence principale concerne exclusivement le jeune retraité ou encore le cadre supérieur de La Rochelle et Paris pour qui l’île de Ré est devenue une banlieue chic et aisée.

Ses critères

Notre acheteur s’intéresse de près aux prestations de sa future résidence. Il est prêt à mettre le prix, à condition qu’il soit en adéquation avec les prestations proposées. Si son achat relève du coup de cœur, il veut avant tout être certain qu’il réalise un placement en toute sécurité.

Côté situation, notre acheteur ne privilégie pas forcément un village plutôt qu’un autre. On voit pourtant monter certains centres de village, comme La Noue, pour sa qualité de vite. La Flotte en Ré est devenu le village le plus prisé de l’île.

Ce qu’il vient chercher sur l’île de Ré

Consciemment ou inconsciemment, notre acheteur vient chercher la sécurité ainsi que les bonnes valeurs véhiculées sur l’île de Ré. Il apprécie également son art de vivre en famille. Sa facilité d’accès, proche de la gare et de l’aéroport de La Rochelle, à 4h en voiture de Paris, est sans aucun doute un véritable attrait. Une fois sur l’île, on circule à pied, en vélo, en bateau … en toute quiétude !

La propriété avec vue sur mer, objet de convoitise sur l’île de Ré

La villa « pieds dans l’eau » sur l’île de Ré reste l’emplacement numéro 1 pour tous les amateurs de luxe dans la simplicité, pour tous les passionnés de l’île. Mais devenir propriétaire d’une villa avec vue sur l’océan et accès direct à la mer relève aujourd’hui de la gageure …

La protection du littoral de l’île de Ré a transformé la villa vue sur mer en un produit d’excellence qui bénéficie d’un environnement naturel préservé. Fruit de la rareté, ce type de bien se négocie de manière très confidentielle et se courtise souvent à plus de 8.000 € le m², surtout lorsque la propriété offre un jardin. Ce prix peut dépasser les 15.000 € le m². Le marché des propriétés avec vue sur mer à l’île de Ré se résume à moins de dix ventes par an. Et pourtant il suscite toujours autant les convoitises !

Zoom sur quelques maisons vue sur mer en vente à l’Agence du Port …

Intéressé ?

Consultez la sélection de propriétés vue sur mer en vente à l’île de Ré ou contactez l’Agence du Port au 05 46 665 000.

Ile de ré : incertitudes du futur PPRL et situation d’attentisme

Le marché immobilier rétais est dans l’expectative depuis maintenant 2 ans. Dans l’attente de la publication des cartes du futur PPRL, les incertitudes règnent et bouleversent le paysage. Explications.

Le marché immobilier rétais, qui résistait jusque là aux tendances de baisse nationale, suit désormais le mouvement … Le marché des résidences secondaires est globalement en baisse. A la crise économique et aux incertitudes fiscales s’ajoutent les changements réglementaires du PPRL et du PLU pour expliquer ce contexte pour le moins inhabituel sur l’île de Ré.

Les incertitudes du futur PPRL, qui devrait être publié à la mi juin, génèrent un manque crucial de visibilité pour tous les acteurs de l’immobilier. Les agents immobiliers informent, conseillent et évaluent les risques. Les acheteurs sont moins pressés et deviennent de plus en plus exigeants. Les vendeurs sont, par la force des choses, contraints de s’ouvrir à la négociation.

Sur la carte du PPRL, le canton Nord est davantage touché par les submersions marines. Ainsi, les communes de La Couarde, Ars, Loix et Les Portes, par exemple, sont davantage concernées par la baisse des prix et le recul du marché. A l’inverse, dans ce contexte, certaines communes tirent leur épingle du jeu. C’est le cas de Sainte-Marie de Ré où on observe une tendance stable des prix sur ces dernières années. L’acheteur aurait plutôt tendance à se replier sur le canton Sud, qui représente pour lui la sécurité.

Aujourd’hui, sur le marché immobilier de l’île de Ré, l’offre est supérieure à la demande. La négociation, impensable pendant les années fastes, est désormais monnaie courante.

Les professionnels s’accordent à dire que c’est le bon moment d’acheter : les taux sont historiquement bas, l’offre est importante et les vendeurs, ouverts à la négociation !

 

Pour aller plus loin :

Journal des Propriétaires n°57 vendu en kiosque sur l’île

L’immobilier sur l’île de Ré reste une valeur sûre !

Crise économique, plus-values immobilières sur les résidences secondaires, incertitudes liées au Plan de Prévention des Risques Littoraux (PPRL) … Malgré un contexte général défavorable et une tendance alarmiste de certains professionnels, le marché immobilier sur l’île de Ré résiste.

Alors que la tendance du marché immobilier à l’échelle nationale est à la baisse, que les réglementations rétaises brouillent les pistes et que la conjoncture économique entraîne un certain attentisme ambiant, le marché immobilier tire son épingle du jeu. Pour preuve : les prix moyens n’ont que très légèrement fléchi et restent soutenus.

 

L’île de Ré, un territoire exceptionnel protégé

L’île de Ré est et restera un territoire naturel préservé exceptionnel. Pour rappel, le SCoT prévoit une maîtrise de l’urbanisation sur l’île avec 80% d’espaces naturels et agricoles pour seulement 20% d’espaces urbanisés et urbanisables.

Investir dans la pierre, une valeur refuge

Quand la conjoncture économique engendre une perte de confiance dans les placements financiers, les investisseurs se réfugient dans la pierre. La stabilité des prix sur le marché immobilier de l’île de Ré devient une réelle garantie de placement avec la sécurité d’une plus-value certaine. La baisse des taux d’intérêt rend l’investissement rétais d’autant plus attractif.

Des règlementations en voie de clarification

SCOT, PLU, PPRL, PAPI … Les réglementations rétaises sont en passe de clarifier les zonages, sécuriser le littoral et rassurer les acquéreurs.

 

Tous ces éléments laissent à penser que la résistance des prix de l’immobilier sur l’île de Ré n’est pas près de faiblir …

La Loi Scellier se recentre sur les logements BBC

Le projet de loi de finances pour 2012 prévoit, entre autres, des dispositions visant à favoriser les performances énergétiques des logements. Celles-ci impliquent la fin des avantages fiscaux pour les logements neufs non BBC construits à partir du 1er janvier 2012. 
Ainsi, dès 2012, la réduction d’impôt Scellier serait recentrée sur les logements répondant à la norme BBC 2005. Pour ce faire, le champ d’application de la réduction d’impôt serait réservé :
  • aux logements neufs, aux logements bénéficiant du label BBC 2005
  • aux logements rénovés, aux logements énergétiquement performants
Toutefois, des dispositions transitoires ont été prévues :
Pour les logements non BBC ayant fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée avant le 1er janvier 2012 ou pour les logements rénovés qui ne seraient pas énergétiquement performants, il serait prévu d’admettre le bénéfice de la réduction d’impôt sous réserve que l’acquisition intervienne au plus tard le 31 décembre 2012.
Ainsi :
– Pour les logements qui ont fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée au plus tard le 31 décembre 2011 et qui sont acquis à compter du 1er janvier 2012 : Tableau Scellier 2012
– Pour les logements qui ont fait l’objet d’une demande de permis de construire déposée à compter du 1er janvier 2012 et qui sont acquis ou construits à compter de cette même date, seuls les logements répondant à la norme BBC 2005 sont éligibles à la réduction d’impôt et ce, à un taux de 16 % (qui est ramené à 14 % en raison du « coup de rabot »).Les taux fournis ici ne le sont qu’à titre indicatif, sous réserve de l’adoption définitive de la loi de finances pour 2012.

Propriétaires de l’Ile de Ré et allègement de l’ISF

De nombreux propriétaires de l’Ile de Ré sont – parfois à leur insu – redevables de l’ISF. Quand le Sénat décide de revenir sur l’allègement de l’ISF, les acteurs du marché immobilier sur l’Ile de Ré sont concernés …
La Gauche ne cesse d’associer l’allègement de l’Impôt de Solidarité sur la Fortune, décidé en juin dernier, à un cadeau de presque 2 milliards d’euros fait aux plus aisés. Lors du récent examen du projet de budget 2012, le Sénat a notamment décidé de revenir sur l’allègement de l’ISF.
« La France saigne et vous vous privez de 1,9 milliard d’euros de recettes. Comment pouvez-vous nous expliquer cela? », a lancé le sénateur PS François Marc à la ministre du Budget. Et de poursuivre : « Est-ce que c’est acceptable? Il faut revenir à ce qui était en vigueur au mois de juin ».
Valérie Pécresse a défendu l’allègement voté par une loi de Finances rectificative avant l’été, faisant valoir que plus de 2 milliards d’euros avaient été globalement prélevés depuis 2011 au travers de différentes mesures adressées aux ménages aisés. Avant l’été, a en effet été décidé le relèvement du seuil d’entrée dans l’ISF de 800.000 à 1,3 million d’euros de patrimoine, ce qui permet d’exonérer 300.000 contribuables de la première tranche, d’après le gouvernement. Par ailleurs, deux taux d’imposition (0,25% en dessous de trois millions d’euros de patrimoine, 0,5% au dessus) remplacent les six taux d’imposition antérieurs, qui allaient de 0,55% à 1,8%.
Le président de la commission des Finances, Philippe Marini (UMP), a jugé qu’il serait « dommageable » de revenir sur une réforme qu’il a qualifiée d’ »aménagement raisonnable », affirmant qu’elle traite par exemple « le cas des classes moyennes piégées par l’immobilier ».
Le Premier ministre, François Fillon, a annoncé récemment le gel des barèmes de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur la fortune (ISF) en 2012 et 2013 au niveau de 2011 dans le cadre du deuxième plan de rigueur.

Plus-value immobilière : tenants et aboutissants de la réforme

La réforme des plus-values immobilières est entrée en vigueur ce mercredi 1er février, alourdissant considérablement la fiscalité pour les vendeurs. Le Blog de l’Immobilier sur l’Ile de Ré revient sur cet impôt qui aura fait couler beaucoup d’encre …La plus-value réalisée lors de la revente d’une résidence non principale est désormais imposable pendant 30 ans, au lieu de 15. L’abattement reste effectif à partir de la cinquième année de détention du bien mais alors qu’il était de 10% par an, il devient aujourd’hui progressif. Entre la sixième et la seizième année de détention, le propriétaire bénéficie d’un abattement de 2% par an, puis de 4 % par an à partir de la dix-septième année, et enfin de 8 % chaque année au-delà de vingt-quatre ans. Ce qui conduit donc à une exonération totale au bout de 30 ans.

La réforme sur la taxation des plus-values immobilières prévoit néanmoins, dans sa dernière mouture, plusieurs cas d’exonération.

1. Première vente d’une résidence secondaire

Ceux qui ne sont pas propriétaires de leur résidence principale peuvent bénéficier d’une exonération d’impôt sur la plus-value lors de la vente d’une résidence secondaire, à condition :

  • qu’il s’agisse d’une première vente de résidence secondaire à compter du 1er février 2012
  • que le vendeur n’ait pas été propriétaire de sa résidence principale, directement ou par personne interposée, au cours des quatre années précédant la vente
  • que le prix de vente soit remployé totalement ou partiellement dans l’achat d’une résidence principale et ce, dans un délai de 24 mois. L’exonération s’applique uniquement à la partir du prix remployée

2.
Vente de l’ancienne résidence de personnes âgées et adultes handicapés logés dans des établissements spécialisés
La réforme prévoit également une exonération d’impôt sur les plus-values immobilières pour les cessions de logements qui ont constitué la résidence principale du vendeur, mais qui n’ont pas été occupés depuis que ce dernier est entré dans un établissement spécialisé.
Sont concernés les vendeurs qui remplissent les conditions de ressources suivantes :
  • leur revenu fiscal de référence doit être inférieur à 23 572 € pour la première part du quotient familial et 5507€ par demi part supplémentaire
  • ils ne doivent pas être imposables à l’ISF au titre de l’avant dernière année précédent celle de la vente.
A noter que la vente doit intervenir dans les deux ans de l’entrée du vendeur dans l’établissement spécialisé.Enfin, cette exonération ne s’appliquera qu’aux cessions intervenues depuis le 31 décembre 2011 (date de signature de l’acte authentique de vente).

3. Prix de vente inférieur à 15.000€

La transaction des biens de faible valeur restent exemptées de taxe sur la plus-value.

4. Cession d’un droit de surélévation

La Loi de Finances institue également une exonération temporaire pour les particuliers qui vendent un droit de surélévation, entre le 1er janvier 2012 et le 31 décembre 2014, en vue de la construction de locaux d’habitation.

Cette exonération suppose donc que l’acquéreur (personne physique ou morale) s’engage à réaliser et à achever des locaux destinés à l’habitation dans un délai de quatre ans à compter de la date d’acquisition.

Par ailleurs, la vente de terrains constructibles échappent à l’alourdissement de l’imposition sur les plus-values, si la promesse de vente a été signée avant le 25 août 2011 et l’acte authentique avant le 31 décembre 2012. Pour ces opérations, c’est l’ancien régime qui prévaut.

Plus-value sur la vente de terrains : l’aménagement d’un abattement dégressif ?

Alors que la réforme sur les plus-values immobilières est entrée en vigueur ce 1er février dernier, certains députés proposent un abattement dégressif pour les terrains à bâtir. Une disposition qui encouragerait la vente de terrains sur l’île de Ré et la construction de logements. Le point sur cette proposition.
La nouvelle taxation sur les plus-values immobilières appliquée depuis le 1er février 2012 prévoit une exonération totale pour les biens détenus depuis 30 ans et plus. Les terrains ne dérogent pas à cette règle.
Pour inciter la vente de terrains à bâtir, certains députés proposent de remplacer les avantages liés à la durée de détention par un abattement dégressif. La proposition prévoit un abattement de 100% sur la plus-value immobilière réalisée lors de la vente de terrains à bâtir si la cession a été précédée d’une promesse de vente enregistrée avant le 31 décembre de l’année suivant leur classement en terrain constructible. Cet abattement serait réduit de 20% par année de détention.

Immobilier : le taux de TVA maintenu à 19.6%

Les réservations d’immeubles et de maisons à construire conclues avant le 15 février seront épargnées par le relèvement de la TVA de 19.6% à 21.2%. Une mesure qui protège les acquéreurs !
Dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2012, les députés ont voté une mesure dérogatoire relative aux contrats de réservation et de vente d’immeubles à construire ainsi qu’aux contrats de construction de maisons individuelles conclus avant le 15 février. Cet amendement prévoit donc le maintien du taux de TVA à 19.6% au lieu de 21.2%.

Immobilier : augmentation de la fiscalité pour les non-résidents

Dans son projet de loi de finances rectificative pour 2012, le gouvernement Ayrault prévoit de soumettre les revenus immobiliers des non-résidents aux prélèvements sociaux (15,5%).

L’article 25 du projet de loi de finances rectificative présente le 04 juillet dernier, propose un assujettissement des revenus immobiliers – revenus fonciers et plus-values immobilières réalisées lors de la vente – aux prélèvements sociaux.

Selon le gouvernement, environ 60.000 ménages bénéficient en moyenne de 12.000€ par an de revenus locatifs générés par leurs biens situés en France.

Cette mesure  devrait rapporter 50 millions d’euros à l’État en 2012 et 250 millions en 2013.

Elle prendra effet de manière rétroactive au 1er janvier 2012 pour les loyers et entrera en application de manière immédiate pour les plus-values immobilières réalisées lors de la vente d’un bien.

Sur le marché de l’immobilier de luxe, on s’interroge sur les conséquence de cette mesure sur les non-résidents …